Lettre au président François Hollande

François Hollande, lis moi !

Il faut renommer la lettre K et il faut le faire tout de suite. Etat d’urgence en quête d’absolu c’est une guerre du langage, la victoire par l’alphabet ! J’imagine que vous dodelinez de votre tête où tant de cheveux ont fui à l’idée d’utiliser cette arme quasi nucléaire(fission du langage). Il ne s’agit pas de réformette aux jolies gambettes qui sidèrent les regards et nous éclaire dans le noir mais vous n’êtes pas sans savoir, vous, président, que la kalash suit l’esprit, elle ne tire pas toute seule, non, alors il faut frapper les esprits et frapper now ! How ? Il ne s’agit pas de toucher aux sonorités, changer le nom suffirait la lettre K doit s’appeler « ad » et continuer à s’écrire K mais doit se prononcer « ad » comme la préposition latine et filer vers son but : la pax (romana ou pas). Si proche du  «  J » avec qui naturellement elle s’associera en ji-ad et non pas djihad ce qui constitue contre vos ennemis déclarés un premier tir de mortier, le si dangereux car furtif  mais explosif « D » initial a sauté, les dés sont jetés ! A la place des daechiens français, je rentrerais tout de suite en France m’inscrire à Pole emploi car comme le dit le proverbe « mieux vaut un chômeur vivant qu’un cadavre sans dents ». Je le redis, je le martèle : c’est par l’éducation et le langage que nous vaincrons. Si alors vous récitez l’alphabet, écoutez avec attention : A, baie, c’est, dé, œufs, aiffe(un autre problème majusculaire en  France, à voir plus tard), [j’ai, hache, I, gît, ad, elle, aime, haine, eau, pet, cul, air, aisse(avec un « l » aspiré)]*, taie, U, vé !(voir avec Patrick Mennucci si besoin), double vé !(même chose en double), hic-ce, I grec, Z.

Conscient de l’importence du secret que je vous livre, je ne puis que crypter mon identité. Bien à vous. 

 X²

Pour l’astérisque qui fait sens au sein même de l’alphabet, je vous laisse méditer ces paroles du sage Cieuconfus :

Vieux langage imparfait mais le mot vient ici se lover dans le creux d’un endroit bien précis. Il attendait sa pièce aux multiples arêtes, regard émerveillé quand une arête se brise et dans cette eau souillée la pièce parfaite s’enlise et disparaît à jamais. C’était un mot secret d’une puissance infinie vous pourrez le retrouver mais seul il ne peut rien il faudrait dans le même temps retrouver intact cet endroit bien précis. Le temps ne passe qu’une fois, l’homme l’a voulu ainsi. Tic-tac, tic-tac!